L’Alliance pour la Planète (groupement national d’associations environnementales) lance 5 minutes de répit pour la planète, un appel simple à l’attention de tous les citoyens : le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00, éteignez veilles et lumières.
Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.
Pourquoi le 1er février ? Le lendemain sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Cet évènement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l’urgence de la situation climatique mondiale.
Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de trois mois avant l’élection présidentielle !
Et profitez-en pour ne pas tout rallumer dès 20 h. Pourquoi ne pas enchainer par un diner aux chandelles par exemple ?
Contact : Les Amis de la Terre :——————————————————————–
Résultat : Ils ont participé à l’opération
10/02/2007 at 15:28
J’ai bien sûr participé à l’opération du 1er février même si je pense que ces opérations n’ont qu’un impact limité dans une véritable prise de conscience des enjeux. Je voulais signaler un très intéressant n° spécial de l’Express (21/12/2006
Tout-à-fait symptômatique de notre époque aussi, à signaler un dernier n° de l’Usine Nouvelle (du 1er au 7 février)sobrement intitulé : Environnement La chance de l’industrie. Il est vrai que les dépenses (cf. le rapport de cet Américain dont j’ai oublié le nom) et parallèlement les gains économiques considérables pouvant être attendus sur le développement d’une industrialisation de la réduction des besoins énergétiques (bel oxymore !) sont de nature à faire bouger les choses.
Je pense pour finir que la campagne massive qui se fait actuellement ne met pas assez en évidence le pilier social du développement durable. Les aspects écologiques priment. C’est vrai que sans vie sur la terre, la dichotomie richesse/pauvreté n’a pas de sens, mais ne doit-on pas agir sur tous les fronts ?
Jacques Michaud