18 décembre 2008

Les zyeux zà l’envers

Classé dans : L'Indien — philippe @ 1:36

Vu d’ici, à l’envers de votre ciel, je me trouve bien aux antipodes.

Les échos des tempêtes qui saccagent l’esprit des lumières et insultent les symboles gravés aux frontons de nos mairies se diluent dans le lagon avant de s’échouer sur le sable blanc des plages, au pied des baobabs en fleur.

La vie qui s’était noyée sous la tempête reprend alors ses droits. Après la pluie, avant le levé de nuages, la mer devient lisse et dure comme l’acier du ciel qui s’y reflète ; c’est étonnant.

Certain semble pourtant encore d’assez méchante humeur.

Le soleil met parfois du temps à reluire…

Du jamais vu
il pleut, il pleuvait, il a plu
de mémoire de maki
jamais tel déluge on ne vit
de mémoire de grenouille
onques ne vit telle pisse de gargouille
de mémoire d’escargot
jamais “que d’eau, que d’eau”
ne fut dit avec tant d’à propos
sous un ciel de plomb du cantal
chutaient des niagaras tropicales
19 cm lundi dans la journée
on voyait la mer rouge monter
mais aujourd’hui c’est bien fini
pas une goutte sauf le ciel gris
et mirlitontaine
et mirlitonton

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