sommaire

A la découverte de Vulcano !

Vendredi 30 juillet,  il est midi et nous venons d'arriver au port de Vulcano par l'hydroglisseur. Notre guide, Nicolas, nous dirige vers le Sigismondo. Ce voilier nous attend avec son équipage ; il sera notre nouvelle maison. Nous allons découvrir les îles volcaniques de l'archipel Éolien.

Nous faisons connaissance avec l'équipage (Felice le capitaine, Nadia et Alessio) ainsi que des autres personnes qui se trouvent en notre compagnie (Patrick, Françoise, Céline, Danièle, Chantal, Évelyne, Sabine, Sylvain et les deux enfants ; Jeanne âgée de 10 ans et moi Adrien de 13).

Après le déjeuner nous partons faire des bains de boue. Un curieux moment à cause de l'odeur d' œuf pourri due au soufre. Non loin de là nous découvrons la plage où une eau bouillonnante nous attend, l'eau y est brûlante.

 

Avec nos masques nous pouvons apercevoir les failles d'où s'échappent de petites bulles.

Plus tard, nous visitons le centre de volcanologie où l'on nous explique le système de Vulcano et des différents volcans Éoliens, puis on se prépare et l'ascension commence.

Nous nous trouvons dans un maquis, au pied du volcan sur un sentier de cendres qui va nous mener jusqu'au sommet. L'ascension paraît longue et raide ; le sommet nous semble loin. 

Quarante minutes après, nous arrivons dans des cendres ravinées par la pluie, ce qui offre une terre battue rosée. La marche y est beaucoup plus agréable. 

Dix mètres plus haut le décor change partiellement, un terrain formé de bombes volcaniques, une impression de terrain lunaire, puis le sentier nous mène tout droit au bord du cratère où l'on aperçoit des fumerolles. Nous commençons à faire le tour du cratère dans d'innombrables gaz, l'odeur de soufre s'intensifie. Ces derniers sortent des bouches le la solfatare, la température frôle les 400 degrés.

 

 

 

 

 

Un chemin escarpé nous mène droit au point culminant de Vulcano où chacun y dépose une pierre en guise de réussite. 

Commence alors la descente dans les cendres. Une vrai partie de plaisir avec une sensation d'apesanteur face au coucher de soleil.
Arrivés en bas nous pouvons voir la coulée de lave  de Pietre Cotte.

Un superbe souvenir des îles Éoliennes !

Adrien Accorsini  2004