28 juin 2012

agroglyphe de Checy

Classé dans : Ciel — naturnet @ 2:03
La Rep du Centre 26 juin 2012

La Rep du Centre 26 juin 2012

Vers le 15 juin 2012, est apparu ce glyphe (crops circel)  dans un champ de céréales vers la petite commune du Loiret Boigny sur Bionne.

Comme toujours dans de pareils cas, se pose les questions relatives à l’origine et de la signification du phénomène.

Est-ce l’œuvre d’un artiste anonyme ?

Y a-t-il un message à décrypter ?

Pourquoi ici et maintenant ?

Quelle est la singularité du lieu ?

Voici quelques faits :

Seule une vue aérienne rend compte de l’œuvre dans son intégralité.

Elle a une  taille importante avec des grands cercles d’une quarantaine de mètres de diamètre et un élément plus petit situé à 50 mètres.

Le tracé des formes géométriques est  net et précis.

15 août 2009

étoiles et chaos

Classé dans : Culture et valeurs, éléments — naturnet @ 0:00

Une histoire d’étoiles et de chaos

Il existe dans le sous-sol auvergnat, caché dans un manteau noir, une étoile d’azur, une star, comme celles qui brillent dans les contes de fées.

Cette étoile se fait discrète, un peu timide, il n’est pas aisé de la rencontrer. Il faut tout d’abord se rendre dans son monde.

C’est un chaos d’énormes blocs de pierre blanche. Blocs desquels s’écoule comme un sang épais de noir asphalte. C’est un monde d’odeurs, un subtile mélange aromatique ou se mêlent le parfum du bitume naturel et celui de l’argile humide.

Au début, on ne voit rien, que des tas de gros cailloux blanchâtres. Puis c’est par l’odorat que l’on se rend compte du coté singulier du lieu.

Alors s’approchant du monticule, on distingue des taches brunes séchées par le soleil sur les pierres blanches. A la surface de certains blocs, des larmes noires coulent de petites fissures exhalant un parfum caractéristique.

On peut alors pénétrer dans le royaume minéral. Escalader les premières pierres dont la surface exposée au soleil, à la pluie et à toutes les agressions du temps, s’est patinée. Progressant parmi des rochers apparemment identiques, le regard est attiré çà et là par une singularité. Ici la surface du caillou forme des mamelons, on dirait le cœur d’un chou fleur, là ce sont comme attirés par ce légume des escargots. Oui des escargots mais ils font partie de la pierre, et sont eux aussi remplis d’asphalte. Toujours pas de trace de la reine de ces lieux.

Il faudra revenir de nombreuses fois, s’imprégner progressivement de la magie de l’endroit, retourner quelques blocs de pierre en regardant bien à la surface, découvrir de tous petits éclats de lumière réfléchis par de minuscules cristaux dégagés par l’ altération. Ces éclats nous donnent la bonne échelle pour redescendre à un autre niveau.

Dès lors, ayant accès à un nouveau monde, nous allons de découvertes en découvertes; de petites perles brunes, jaunes et enfin là, émergeant d’une goutte de bitume, la perle bleue d’azur, sentinelle de Lussatite qui annonce la possible présence de notre étoile.

lussat

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Poésie des noces hélicoïdales © P.L. 1998

une autre noce Hélicoïdale

19 octobre 2008

énergies au jardin

Classé dans : hortus, éléments — naturnet @ 15:52

Pourquoi cette grosse goutte d’eau ne finit-elle pas son chemin vers la terre ?

goute d'eau sur une feuille de Lupin

On voit bien que les folioles ne sont pas jointives sous la goutte. Pourtant l’eau ne s’écoule pas au travers de la feuille.

Le ruissèlement sur les folioles  et la coalescence des petites gouttes de rosée ont formé cette goutte d’eau pure au cœur de la feuille de Lupin.

cliquez sur la goutte >

Comment est possible cette prouesse de la nature ?

Nous assistons à un phénomène où sont mises en jeu des énergies sur des matières et des architectures. (énergie de surface ou d’interface, énergie potentielle de gravité, chaleur, …)

  • la gravité veut faire couler l’eau
  • l’énergie de surface “retient” la goutte entre les poils de la feuille de Lupin

C’est l’énergie d’interface qui permet à la goutte d’eau de ne pas s’étaler sur une feuille.
Cette même force donne à certains insectes le pouvoir de marcher sur l’eau.
C’est encore elle qui donne cette forme bombée de l’eau dans un verre plein à ras bord.
Nous reverrons ailleurs dans le jardin la notion de capillarité.

un lien en attendant