10 février 2016

Objet

Classé dans : biotopes, hortus — naturnet @ 0:14

Du jardin luxuriant au désert le plus profond en passant par les océans et le sommet des montagnes, sur notre planète Terre la vie est omniprésente.
Elle s’adapte, se diversifie, évolue mais elle finit toujours par s’installer là.

Tel est l’objet des articles du blog hortus et brousse cossue !

Pour naviguer en musique ouvrez ce lien : chant de l’eau et revenez sur cette page

21 septembre 2011

L’arbre du naturaliste

Classé dans : biotopes, hortus — naturnet @ 23:29

Déployons les branches de l’arbre du naturaliste :

C’est mieux en plein écran !

19 avril 2011

Métamorphoses

Classé dans : Culture et valeurs, hortus — admin @ 2:01

metá (« au-delà, après »). morphose représente un processus de transformation.

Le thème des métamorphoses reste l’un des plus mystérieux  depuis l’antiquité :

Il se fonde sur le sentiment d’unicité des entité du monde, sur la croyance à la parenté de tous les êtres. On est en présence des récits sur la transformation des êtres en entités minérales, végétales ou animales, entre le féminin et le masculin, la lumière et les ténèbres, …

Ovide à regroupé des légendes grecques dans son œuvre “Les métamorphoses” écrite vers l’an 1 de notre ère.

Safran

Safran du Loiret

Des humains et des nymphes vers le végétal :

Crocus, jeune et bel homme, suit la nymphe Smilax dans les bois près d’Athènes. Durant leur courte période d’amour idyllique, Smilax est sous le charme de ses avances, puis commence à se lasser de ses attentions. Comme Crocus insiste malgré ses réticences, elle en vient à l’ensorceler, transformant le jeune Crocus en fleur de safran, ses stigmates orange radiant symbolisent sa passion immortelle pour Smilax.

Crocus fut métamorphosé en Safran, tandis que la nymphe Smilax, fut changée en Salsepareille.

lien vers ma safranière dans le Loiret

31 octobre 2008

La pierre de rosée

Classé dans : Ciel, hortus, éléments — naturnet @ 1:02

L’eau dans tous ses états

Ce matin, il faisait  froid, les vitres de la serre sont encore décorées par le givre.

La structure de ces fleurs de givre est complexe ; un centre, des branches, des pointes,… On dirait comme une écriture mais dans quelle langue ?

Il nous faudrait une pierre de Rosette ou de rosée pour décoder ce message.

En cherchant bien, on finit par découvrir une signature, un cristal de glace parfait ; il s’agit d’un hexagone régulier.

La physique nous dit que les molécules d’eau H2O s’agencent pour former la “glace lh”, qu’elle cristallise dans le système hexagonal à la pression atmosphérique à partir de 0°C. Tout cela ne nous dit pas pourquoi tant d’harmonie, de délicatesse ?

L’eau minérale ? ou le minéral d’eau ?

20 octobre 2008

l’herbe fume

Classé dans : Ciel, hortus, éléments — naturnet @ 22:30

la Rosée Cuite

Une brume prend naissance sous nos yeux.

Nous sommes à l’automne dans le centre de la France.

Le ciel  dégagé à l’aube a fait chuter la température  proche de zéro et la rosée est abondante.

Les premiers rayons de soleil touchent la pelouse,  l’énergie se transmet à l’herbe et aux gouttelettes de rosée, leur température devient supérieure à celle de l’air et la rosée s’évapore.

Voir cette vidéo : à toute vapeur

De la rosée, des fils de la Vierge et un rayon d’énergie…

J’avais attaché autour de moi quantité de fioles pleines de rosée, sur lesquelles le Soleil dardait ses rayons si violemment, que la chaleur qui les attirait, comme elle fait les plus grosses nuées, m’éleva si haut, qu’enfin je me trouvai au-dessus de la moyenne région. ” (Cyrano de Bergerac “Des Etats et Empires de la Lune et du Soleil”)

19 octobre 2008

énergies au jardin

Classé dans : hortus, éléments — naturnet @ 15:52

Pourquoi cette grosse goutte d’eau ne finit-elle pas son chemin vers la terre ?

goute d'eau sur une feuille de Lupin

On voit bien que les folioles ne sont pas jointives sous la goutte. Pourtant l’eau ne s’écoule pas au travers de la feuille.

Le ruissèlement sur les folioles  et la coalescence des petites gouttes de rosée ont formé cette goutte d’eau pure au cœur de la feuille de Lupin.

cliquez sur la goutte >

Comment est possible cette prouesse de la nature ?

Nous assistons à un phénomène où sont mises en jeu des énergies sur des matières et des architectures. (énergie de surface ou d’interface, énergie potentielle de gravité, chaleur, …)

  • la gravité veut faire couler l’eau
  • l’énergie de surface “retient” la goutte entre les poils de la feuille de Lupin

C’est l’énergie d’interface qui permet à la goutte d’eau de ne pas s’étaler sur une feuille.
Cette même force donne à certains insectes le pouvoir de marcher sur l’eau.
C’est encore elle qui donne cette forme bombée de l’eau dans un verre plein à ras bord.
Nous reverrons ailleurs dans le jardin la notion de capillarité.

un lien en attendant